• Yaiba

    Yaiba

    Enfin ! Après plus de 15 ans et surtout 50 volumes de Détective Conan, le premier succès du mangaka Gosho Aoyama débarque en France auréolé d’une sacrée réputation. Avec Yaiba, pas d’enquêtes policières tirées par les cheveux ou d’hommes en noir perdus de vue, juste des aventures délirantes entre action et humour.

    Nostalgiques de Drangon Ball et Ranma ½, précipitez vous !!

    Mine de rien, commencer un manga est loin d’être une chose facile. Beaucoup de mangaka ont d’abord dessiné une histoire courte, puis retravaillé les personnages, les détails du récit, avant, enfin, de se jeter à l’eau. Cela peut prendre plusieurs années.

    Le premier chapitre d’un manga est ainsi souvent plus long (une quarantaine de pages), pour bien laisser le temps aux personnages et à la mythologie de se mettre en place. Pas de chichi chez Gosho Aoyama, puisqu’il croque son univers en moins de vingt pages avec une fougue et une originalité déconcertantes dans le paysage actuel du manga en France – à savoir entre l’avalanche et la noyade au vu du nombre hallucinants de titres. Alors qu’il est difficile, voire impossible, de sortir du lot aujourd’hui (à part un blockbuster comme naruto ou Full Metal Alchemist), l’entrée en matière de Yaiba se révèle directe, rafraîchissante et paradoxalement originale. A l’image du tire du premier chapitre : "Voici Yaiba".

     Voici donc Yaiba


     En pleine jungle du sud-est asiatique, un jeune apprenti samouraï attend avec son père au coin du feu que le gibier se montre, afin qu’ils puissent enfin manger. Après le "gruuuuuu" de l’estomac, un "groooooa" nous met sur la voir. En effet, un gigantesque gorille sort des bois, et s’attaque au jeune Yaiba toutes dents dehors (le gorille, pas Yaiba XD). Le petit ne se démonte pas, et en un coup de sabre en bambou, le gorille se retrouve au barbuc. De quoi énerver quinze de ses congénères. Seule solution pour Yaiba et son père, s’enfuir sur le dos d’un pauvre tigre passant par là jusqu’à une caisse.

    Une caisse bientôt remplie d’ananas, puis scellée, et enfin envoyée au Japon par avion…avec nos amis à l’interieur. Du grand n’importe quoi ! Toujourq est il que le ton est donné : surréaliste, décalé et surtout tout sauf sérieux. Du moins pour l’instant. Arrivés à l’aéroport, Yaiba et son père sont confrontés à une nouvelle jungle, humaine cette fois ci. Et face aux policiers, force est de constater qu’ils utilisent les mêmes méthodes que contre les gorilles :D.

    Une mandale par ci, un sidekick par là. Dès que son père utilise le mot « entraînement », et il n’hésite pas a en abuser pour se sortir de situations les plus cocasses, Yaiba est aux anges.
    C’est dans les couloirs de l’aéroport que Yaiba tombe sur la famille Mine, dont le père revient, victorieux, d’un tournoi de kando.

    Première rencontre entre Yaiba et sa fille Sayaka, première confrontation, et surtout grand moment de rigolade, Yaiba annonce la couleur : « Yaiba Kurogane, je suis samouraï ! », Réponse : « Sayaka Mine, je suis…euh… une fille !! ». Comme si cela ne suffisait pas, Yaiba se précipite vers elle pour la tripoter dans tous les sens : « Alors c’est sa une fille. C’est trop super ! ».

    Après une énième course poursuite (presque un running gag), Yaiba et son père décident de s’installer chez les Mine, sans bien sur leur demander leur avis. Ils n’accepteront qu’a une condition, que Yaiba batte en duel le meilleur samouraï de leur dojo.
    Une formalité qui marque aussi le début de l’apprentissage samouraï de Yaiba au Japon.

     Conan le samouraï ou Yaiba le détective ?

    Avoir entre les mains l’œuvre de jeunesse d’un mangaka invite souvent aux comparaisons, au constat, à une évolution. On note hélas aucune révolution au niveau graphique de Gosho Aoyama.
    Inspirés pas les canons du desing des années 90, ces personnages -et surtout yaiba- rapellent tant le travail de Akira Toriyama que le sien sur Détective conan.
    Un aspect moins brouillon et plus affirmé peut être sur ce dernier, mais sinon il a gardé le même trait et la mise en page. Des cases rectangulaires, des décors soignés et l’utilisation abondante de la trame lors des scènes d’action. Et si elle est rare dans Conan, c’est peut être parce que Gosho en avait fait le tour avec Yaiba. La dynamique qu’il réussit à créer avec les blancs et les noirs donne littéralement le vertige. On apprécie ou pas.

    Le style inimitable de l’auteur Gosho Aoyama fait donc de Yaiba un manga style old school mais reprend les recettes qui ont sut faire de Dragon ball et Conan des mangas de renom.


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