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    Politique

    Le Japon est une monarchie constitutionnelle avec un parlement bicaméral, la diète (ou Kokkai). Le pouvoir exécutif appartient au cabinet, responsable devant la diète, composé du premier ministre et de ministres d’État devant tous être des civils. Le premier ministre est choisi au sein de la diète par ses pairs. Il a le pouvoir de nommer et de démettre les autres ministres, dont une majorité doit être membre du parlement. La constitution attribue la souveraineté, qui revenait auparavant à l’empereur, au peuple japonais. Le monarque est alors défini comme symbole de l’État.

    La branche législative se compose d’une chambre des représentants (Shūgi-in) de 480 sièges, dont 300 membres sont élus par le mode uninominal à un tour et 180 par la proportionnelle régionale. Les représentants sont élus pour quatre ans au suffrage universel (20 ans pour voter). La chambre haute, chambre des conseillers (Sangi-in), de 242 membres, composée de personnes élues pour une durée de six ans, renouvelée par moitié tous les 3 ans. Le suffrage est universel et secret. Le mode de scrutin mixte : 146 conseillers par circonscriptions par un scrutin multinominal et 96 conseillers par un scrutin à la proportionnelle intégrale.

    La vie politique est dominée depuis la fin de l'occupation américaine par le Parti Libéral-Démocrate (PLD) qui a fourni l'essentiel des premiers ministres au pays depuis 1951. Celui-ci gouverne seul ou avec le Komeito, parti sous influence de la secte Sōka Gakkai, dont les députés sont majoritairement issus.

    Plusieurs centaines de milliers de Coréens ont le statut de résidents permanents au Japon depuis plusieurs générations et parmi eux, un grand nombre refusent de prendre la nationalité japonaise pour ne pas devoir renoncer à leur nationalité coréenne ; ils sont donc toujours considérés comme des étrangers sur le plan légal, même si nombre d’entre eux utilisent couramment un nom japonais ou ne savent pas parler coréen. Ils bénéficient cependant du statut de « résidents permanents spéciaux » qui leur donne certains avantages par rapport aux autres résidents permanents.

    Ils ne peuvent malgré tout pas voter aux élections japonaises et accéder à certains postes élevés de la fonction publique sans se faire naturaliser. Il y a cependant un débat sur la possibilité de donner le droit de vote aux élections locales aux résidents permanents, comme c’est le cas depuis 2005 dans certaines régions de Corée du Sud.

    Le Japon pratique la peine de mort, bien que les sentences ne soient pas toujours appliquées et que les condamnés attendent parfois des années une exécution. Le 25 décembre 2006, quatre Japonais condamnés à mort pour meurtre ont été pendus. Entre septembre 2006 et août 2007, dix personnes ont été exécutées au Japon.


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