• Initial D

    Initial D

    Fast ans furious est trop tunning ? Vous aimez faire vrombir le moteur de votre petit bijou mécanique, mais ne vous risquez pas à descendre les cols de montagne ? Alors jetez vous sur la série Initial D, et profitez de l’arrivée chez KAZE de LA référence animée dans le monde de la course auto.
     

    Encore une belle histoire pour un mangaka de talent. Initial D est le premier « vrai » manga de Shûishi SHIGENO car il avait fait des tentatives moins concluantes avec des récits plus courts tels Baribari Densetsu ou DT Eightron. Mais son univers prend encore une autre dimension avec son adaptation animée. Diffusée sur Fuji TV, Initial D n’avait pourtant rien du succès assuré.

    Un character disign improbable faisant retourner en arrière la qualité des productions, une histoire très spécialisée (les courses de drift), et l’animation des voitures, seul élément en 3D dans tout l’anime. Et pourtant, non seulement le manga a trouvé son public depuis 1995, mais l’anime en est à présent à sa quatrième saison incluant série d’OAV, mais encore des films d’animation et en prises de vue réelles. Bref, pour une série qui est passé jusqu'à maintenant inaperçue en France, l’initiative de KAZE d’éditer enfin l’anime sous nos latitudes relève de la prise de conscience. En attendant l’édition du manga qui, souhaitons le, emboîtera le pas aux DVD, installez vous et appuyez sur le champignon !

    Une histoire sans dérapages

    L’histoire tient sur un timbre poste : Takumi Fujiwara, jeune lycéen, sa trouve être un excellent pilote qui s’ignore et qui va découvrir les compétitions de drift. Avec son air définitivement placide et détaché, il s’occupe comme il peut grâce à des petits boulots : dans une station-service où il a ses amis après les cours, et livreur de tofu pour son père en pleine nuit. Seulement, il livre (et donc conduit) depuis l’age de treize ans. Précoce, non ? Toutes ces années d’expériences ont permis à Takumi de connaître tous les secrets du col d’Akina qu’il descend chaque nuits. Il a ainsi acquis une technique de conduite tout à fait exeptionnelle pour son âge. Avec les rares, mais avisés, conseils de son père Bunta, il est devenu « le fantôme d’Akina » (une légende que certains pilotes de la région prennent très au sérieux).

     Ne prêtant aucune importance aux voitures et à toutes ces histoires, il est le parfait opposé de son meilleur ami Iketani, qui connaît toutes les voitures, les équipes, les techniques, mais ce trouve être un piètre pilote et un irréductible vantard. Il est très loin de se douter que son ami Takumi est le pilote de la fameuse 86 qui fait tant parler d’elle.

    Les choses vont changer quand des coureurs de régions voisines vont venir défier l’équipe locale d’Akina, les Reds Suns. C’est a ce moment là que malgré son détachement total des courses, il se retrouvera de plus en plus impliqué dans celles ci jusqu'à se révéler à lui même son destin de pilote.
    Petit à petit, notre champion en herbe va prendre les choses comme il ne les a jamais abordées : sérieusement.

    Le style initial D

    Les spécificités de la série sont nombreuses et permettent de comprendre pourquoi elle a connu un tel succès. Le premier élément qui peut refroidir n’importe quel fan d’anime est le graphisme. Sorti tout droit des années 80, le character disgn de Noboru FURUSE est la fidèle adaptation du manga de Shûichi SHIGENO.

    Ces visages tendance shôjo (qui expriment parfaitement les sentiments des héros) est assez spécial, surtout quand on connaît le machisme et le peu de présence féminine au sein de ce sport réservé aux jeunes hommes.

    On pourrait croire la série, et donc le manga, de seconde zone, et même s’il n’en est rien, cette drôle d’impression ne va qu’en s’amplifiant quand les spectateurs voient de leurs yeux ronds que les voitures sont…en 3D !
    Soulignons que la qualité de celle-ci est très loin de valoir les séquences 3D des jeux vidéo actuels.

     Conclusion

    Au final, disons le franchement, la série peut faire sourire : un graphisme qui fait peur, de la musique de style eurobeat, de la 3D à faire dresser les poils des bras… Et pourtant, le succès de la série en Asie nous la fait découvrir pour finalement ses valeurs (entre autres) de sportivité et de respect de l’autre.
    Son réalisme et ses personnages un peu stéréotypés mais attachants, font d’initial D une série pas comme les autres qui force le respect.
    Et même si vous ne pensez pas être fan de ce genre de série vous serez très vite accro grâce aux intrigues qui parsèment la vie de ces héros très proches de nous.

     


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