• Tokyo Underground

    Alors que Taifu Comics a déjà édité les trois premiers tomes du manga d’Akinobu Uraku, c’est maintenant au tour de l’anime de sortir en DVD grâce à la branche vidéo de la société.
    Pénétrons dès à présent dans les sous-sols de la capitale nippone sur les traces d’un dragon OGM !

     Rares sont ceux qui sont au courant, mais un monde oublié perdure sous le macadam de Tôkyô. Vivant en autarcie, il a été scellé par quelques scientifiques sans scrupules, effrayés par les résultats de leur manipulation génétiques. Ils sont parvenus à faire apparaître des supers pouvoirs chez de jeunes humains enlevés aux quatre coins de la planète, jusqu’à ce que l’une de leur créatures leur échappe : un dragon surpuissant qu’ils furent obligés de détruire avant de condamner l’accès à la surface aux survivant de leurs expérimentations. Les plus puissants d’entre eux ont alors constitués une société structurée nommée La Compagnie, qui distribue de l’énergie aux habitants de l’Underworld afin qu’ils puissent subsister.
     

    Le Tôkyô Underground est composé de différents étages, avec parfois des « salles » gigantesques abritant des villes entières, ainsi que des espaces cultivables, qui donnent vraiment l’impression de vivre à ciel ouvert, tous reliés par d’interminables couloirs ou ascenseurs. La mode est assez différente de celle de la surface à tel point qu’on pourrait parfois se croire dans un univers d’héroïque-fantasy.
    Les grands pontes de La Compagnie, dirigée par le Seigneur Kasshin, ainsi que leur soldats Sûpei (ceux dotés de pouvoirs élémentaires) vouent une haine féroce aux humains de la surface en raison des stigmates qu’ils conservent tous de leur enlèvement.
    Ils espèrent ressusciter le dragon grâce à leur princesse. La prêtresse de la vie, la seule à posséder le pouvoir de rendre la vie aux morts.

    Vent de Folie

    Une des membres de La compagnie manipulatrice de la gravité, une capacité unique elle aussi, aspire à la paix et ne souhaite pas entrer en conflit avec des humains de la surface. La puissante Chelsea, gardienne de la Prêtresse Ruri, va cherche à s’enfuir avec sa protégée qu’elle sait en danger.
    Parvenant à trouer la surface, elles atterrissent en plein cœur du jardin où vit  le jeune Lumina et son grand-père. Alors que le garçon cherche à protéger Ruri de ses agresseurs, il va mourir sous les yeux de la jeune fille éplorée.

    Elle n’a d’autre choix que de le ramener à la vie avant d’être à nouveaux faite prisonnière. Curieusement, cette résurrection semble avoir conféré à Lumina le pouvoir de manipuler le vent.
    Il va alors se lancer à la recherche de sa dulcinée au cœur de l’Underworld en compagnie de Chelsea et de son ami d’enfance, le binoclard Ginnosuke. La tâche sera très rude en raison de la force de leurs nombreux ennemis bien mieux entraînés.
     

    A la poursuite du dragon oublié

    Tôkyô Underground est un shônen assez classique réunissant supers pouvoirs, beaux gosses et jolies nanas qui ne s’en lassent pas de compter, mystères en tout genre, le tout pimenté de baston à gogo.

    Lumina est un héros typique à la fois chevaleresque et un peu benêt. Le sujet étant très politiquement correct, on évite les sempiternelles petites culottes et lumina est plustôt du genre romantique vu qu’il lui suffit de toucher la main de Ruri pour être totalement comblé.
    Pas de fan service outrancier et même un petit côté « guimauve » qui n’est finalement pas si déplaisant ! On regrettera peut-être à ce propos les frasques du fan-club deChelsea qui semble un peu déplacé dans ce type d’anime, finalement peu humoristique…
    Du côté de la gente féminine, on croise là aussi des personnages classiques.
    Outre la princesse assez fade, Lumina va rencontrer diverses guerrières de tous âges aux fortes personnalités. Chelsea va osciller entre le rôle de mentor et celui de jeune fille à protéger, car elle ne doit surtout pas voler la vedette au héros, même si elle est plustôt douée.

     
    Adaptation sans surprise

    Les dessins du mangaka Uraku sont clairs et bien équilibrés, bien que sans grande particularité graphique, ce qui a facilité l’adaptation du character design plutôt fidèle.
    L’animation a été confiée au studio Pierrot (on les voit partout en ce moment…), ce qui en fait une série moyenne tant pour sa qualité d’animation que pour sa réalisation sans grande innovation. On y retrouve d’ailleurs les mêmes effets graphiques que dans Saiyuki, une autre œuvre du studio également dirigée par le réalisateur Hayato Date.
    D’autre part l’histoire é été un peu étoffée, notamment en ce qui concerne les capacités physiques du héros qui, ici, est entraîné intensivement et quotidiennement aux arts martiaux et techniques de défenses par son grand-père, alors que le manga ne s’y attache qu’au moment où l’adolescent décide de partir sauver Ruri.
    Comme c’est toujours le cas, ces ajouts n’apportent rien à l’intrigue, et sont bien loin d’être passionnant.

     
    En attendant, Tôkyô Underground reste un bon shônen qui ravira les fans du genre. Divertissant, son concept bien qu’en manque d’originalité, rafraîchit le spectateur par ses scènes d’actions envoûtantes.

     


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